vendredi 4 mai 2012

Aristote

La nature ou les causes naturelles, livre II

Les êtres naturels portent tous en eux-mêmes un principe de mouvement ou de repos.

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Métaphysique

Ce sont les notions générales que l’on a le plus de peine à conquérir, parce que ces notions sont les plus éloignées de la sensation.

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A l’origine comme aujourd’hui, c’est l’étonnement et l’admiration qui conduisirent les hommes à la philosophie. Entre les phénomènes qu’ils ne pouvaient comprendre, leur attention, frappée de surprise, s’arrêta d’abord à ceux qui étaient le plus à leur portée ; et, en s’avançant pas à pas dans cette voie, ils dirigèrent leurs doutes et leur examen sur des phénomènes de plus en plus considérables.

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Se poser à soi-même des questions et s’étonner des phénomènes, c’est déjà savoir qu’on les ignore.

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Ethique de Nicomaque

Ce n’est ni par un effet de la nature, ni contrairement à la nature que les vertus naissent en nous ; nous sommes naturellement prédisposés à les acquérir, à condition de les perfectionner par l’habitude. De plus, pour tout ce qui nous est donné par la nature, nous n’obtenons d’elle que des dispositions, des possibilités ; c’est à nous ensuite à les faire passer à l’acte.

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C’est par nos manières d’observer les contrats avec nos semblables que nous devenons, les uns justes, les autres injustes.

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Plus une chose est difficile, plus elle exige d’art et de vertu.

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Il n’est qu’une façon d’être bon, il y en a mille d’être mauvais.

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Qui raisonne en général raisonne dans le vide, tandis que sur les cas particuliers, on a chance d’obtenir plus de vérité.

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S’oublier caractérise bien la générosité.

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Bibliographie

-          Philosophie Grecque : Socrate, Platon, Aristote, éditions France Loisirs, 2000

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